HARRY MATENAER EST NÉ EN ALLEMAGNE. PASSIONNÉ DE PHOTOGRAPHIE IL DÉCIDE AU DÉBUT DES ANNÉES 90 DE S'INSTALLER À PARIS POUR EN FAIRE SON MÉTIER. PLUSIEURS ANNÉES ASSISTANT AUX PRISES DE VUES DE PHOTOGRAPHES COMME JEAN BAPTISTE MONDINO, MARIO TESTINO, STEVEN MEISEL, ANNIE LEIBOVITZ  ET  EN DERNIER PENDANT UNE DÉCÉNIE AUPRÈS DE BETTINA RHEIMS LUI ONT PERMIS DE PERFECTIONNER SA MAÎTRISE TECHNIQUE ET D'ÉCLAIRAGE POUR SA CARRIÈRE DE PHOTOGRAPHE.
DEPUIS IL TRAVAILLE DANS LE DOMAINE DU PORTRAIT, MAIS AUSSI DANS LE  REPORTAGE ET LA MODE. FIDÈLE À L'APPROCHE D'UN PORTRAITISTE IL MET EN VALEUR LES CARACTÉRISTIQUES UNIQUES DE SES SUJETS, QU'IL S'AGIT DE PERSONNES, DE VÊTEMENTS, D'OBJETS OU D'ÉVÈNEMENTS. 
HARRY VIT ET TRAVAILLE À PARIS.

 Par Bettina Rheims dans "L'oeil de la photographie" à propos de la première exposition de Harry à Paris
« Harry Matenaer n’est pas un jeune photographe, il est photographe. De cette espèce que je connais si mal : ceux qui savent se fondre et se faire oublier de leur sujet. Mais voyez-vous, il n’est pas reporter. Il n’opère pas à la manière de nos anciens sur le terrain public. Non, il s’installe pour un moment, une soirée chez une jeune femme - il les choisit plutôt jolies - et « se fait oublier ». Il ne leur parle pas ne les éclaire pas, ne leur suggère pas quoi faire. Non, il se contente de les suivre dans leur intimité quotidienne jusqu’à se faire totalement oublier. Cet oubli, c’est sa marque, celle d’un homme timide et modeste. Il s’excuse presque d’avoir du talent. Alors le miracle se produit, elles s’abandonnent, otages du grand gars silencieux avec sans doute un peu de plaisir d’être regardées, juste ce qu’il faut et, ses images sont magnifiques. Moi qui me donne tant de mal pour l’obtenir cette confiance, cet abandon, qui parle, qui gesticule et qui m’emporte…il m’a regardée faire pendant plus de 10 ans chaque jour et a décidé de faire le contraire. Bravo ! »